Le Yuri Buenaventura devient l’incontournable que tous les salseros se précipitent acheter à chaque sortie. Le seul album latino qui en sortie nationale se retrouve en nombre sur les gondoles de supermarchés. C’est ce 17 octobre 2005 qu’est sorti ce quatrième album de l’ambassadeur de la salsa colombienne en France après les trois premières références "Herencia Africana", "Yo Soy" et "Vagabundo". Venu en France étudiant en biologie, il y séjourne maintenant en vedette.
C’est avec ses amis colombiens Diego Gale (Sonora Carruseles, Grupo Gale, Quinto Mayor, King Bongo, etc.) et José Aguirre (ancien directeur de Grupo Niche) qu’il nous a concocté ce petit bijoux de salsa franco-colombienne. Tous les perfusés de salsa pourront prendre autant de plaisir à écouter qu’à danser. Sa voix collée sur cette musique semble être faite pour chanter la salsa, ses origines transpirent et donnent la couleur tropicale qui manque si souvent chez les chanteurs de salsa. Les musiciens qui l’accompagnent envoient les sonorités cuivrées et épicées si caractéristiques de la colombie.
Comme il sait si bien le faire depuis ses débuts, ses albums sont un métissage de tous les rythmes et de toutes les idées véhiculées par la salsa. Entre salsa dura « Salsa dura, Rueda de casino », et boleros « Temes, Plazos Traicioneros » il sait nous faire voyager sur ses thèmes de prédilection qui sont l’amour et la paix entre les hommes. Sa dernière chanson « Patrice Lumumba » est un hommage à celui qui disait cette parole « "L’indépendance cadeau, ce n’est pas une bonne indépendance. L’indépendance conquise est la vraie indépendance ». Il n’est pas un concert ou une interview où le chanteur nous convie sur les chemins de son engagement politique au sens éthymologique du terme. Cet homme aime la salsa et pour lui la salsa c’est aussi la défense du pauvre, de la forêt, de l’océan et il est aussi l'ardent défenseur des opprimés.
Le cocktail est explosif, sa salsa devient une évidence, son charme conquiert les foules, son humanité nous oblige à cette remise en question permanente. Le métissage permet les découvertes et les rencontres, cet homme en est l’exemple permanent depuis quelques années, l’adhésion à sa philosophie et à sa musique devient une évidence. CBS 2006
MERCURY, 2005
Salsa Dura (Yuri Buenaventura)
Cuanto Te Debo (Roberto Cantoral)
Temes (Tite Curet Alonso)
Rueda De Casino (Yuri Buenaventura)
No Estoy Contigo (Yuri Buenavenura)
Marruecos (Yuri Buenaventura)
Siboney (Yuri Buenaventura)
Plazos Traicioneros (Luis Marquetti)
Amanecio (Yuri Buenaventura)
3046 (Yuri Buenaventura)
Las Cuarentas (Gorrindo-Grela)
Oro Negro (Yuri Buenaventura)
Patrice Lumumba (Yuri Buenaventura)
Les musiciens :
Yuri Buenaventura, chant lead, choeurs
José Aguirre, trompettes, tiples, flugel horns, piano, choeurs
Leo Aguirre, trombones
Luis Blanco, saxophone baryton
Mauricio Castillo, choeurs
Adriana Chamorro, choeurs
Lenny Fierro, choeurs
Julio Cesar Franco, batterie
Diego Gale, congas, quinto, tumbadoras, timbales, bongo, maracas, guiro, zurdo, campana, semillas
Andres Gomez, piano
Julian Gonzalez, basse
Virgilio Hurtado, choeurs
Milton Jurado, guitares acoustiques nylon, guitares folk, guitare Gibson
Carlos Latoche, trombone
Francisco Ocoro, basse
Javier Vasquez, choeurs
Hector Viveros, choeurs